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Santé osseuse
      Le TAA a été associé à une perte osseuse liée au déficit en testostérone chez les hommes . Pour optimiser la santé
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      osseuse chez les hommes suivant un TAA, les lignes directrices contiennent les recommandations suivantes  :
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              •   Suppléments de calcium et de vitamine D3
              •  Traitement additionnel pour les hommes ≥ 50 ans dont la masse osseuse est faible et ayant une :
                 –  o probabilité de fracture de la hanche sur 10 ans ≥ 3 %; ou
                 –  o probabilité de fracture grave liée à l’ostéoporose sur 10 ans ≥ 20 %
              •  Test de la DMO en début de traitement (nouveau test 1 an après le début du traitement)
              •  Envisager la prise de médicaments antirésorptifs si le risque de fracture du patient justifie un traitement
                 pharmacologique

      Le TAA et le dysfonctionnement érectile
      Si la perte ou l’absence de libido est fréquente chez les hommes qui reçoivent un TAA, certains conservent leur désir
      et leur fonction sexuels. Les hommes doivent être encouragés à consulter un psychologue ou à faire appel à un
      service de counseling centré sur la santé sexuelle. Un dysfonctionnement érectile peut survenir, et les traitements
      possibles sont les suivants :
              •  Inhibiteurs de la PDE-5
              •  Injections intracaverneuses
              •  Pompes à vide
              •  Agents topiques

      Changements de l’humeur
      Les hommes qui suivent un TAA décrivent souvent plusieurs changements de la personnalité, comme la détérioration
      de l’humeur, le sentiment d’être plus émotif ou plus irritable et plus sujet aux larmes qu’avant le début du traitement.
      Les études ne s’entendent pas sur la question de savoir si un TAA augmente les symptômes de dépression chez les
      hommes atteints d’un cancer de la prostate; toutefois, les membres de la famille confondent parfois les changements
      de l’humeur qui surviennent chez les hommes qui suivent un TAA avec la dépression et une discussion ouverte peut
      s’avérer utile. Par conséquent, il est conseillé de surveiller les changements de l’humeur chez tous les patients atteints
      d’un cancer de la prostate.
      Changements neurocognitifs
      Si des changements neurocognitifs sont soupçonnés, les patients doivent subir un bilan complet auprès de leur
      médecin de soins primaires.

      Résumé – Surveillance pendant le TAA
      Le TAA joue un rôle fondamental dans le traitement du cancer de la prostate, et l’observance du traitement est
      importante pour en assurer l’efficacité. Notamment, le fait de veiller à ce que les effets secondaires liés au TAA soient
      traités et réduits au minimum contribue à l’observance du traitement. Les hommes atteints d’un cancer de la prostate
      font généralement l’objet d’un suivi tous les 3 à 6 mois, selon une approche de partage des soins. Pendant qu’un
      patient atteint d’un cancer de la prostate reçoit un TAA, il est important de mesurer régulièrement les taux d’antigène
      prostatique spécifique (APS) et de testostérone pour vérifier l’efficacité du traitement et en surveiller les effets
      indésirables. Il est important de s’assurer également que le patient prend bien du calcium et de la vitamine D.

      La rétroaction du proche aidant est une source d’information additionnelle sur les effets indésirables et les problèmes
      d’observance. Dans certains cas, il peut être nécessaire de réévaluer et/ou de modifier le traitement.






      Références
        1.   Frisk J. Maturitas 2010;65:15-22.                7.   NCCN. Prostate Cancer (Version 1.2021).
        2.   Dalal S, Zhukovsky DS. J Supportive Oncol, 2006;4:315-20, 325.         https://www.nccn.org/professionals/physician_gls/pdf/prostate.pdf.
                                                                 Consulté le 3 février 2021.
        3.   Richardson MK. Menopause, 2013;20:980-2.         8.   Bhatia N, et al. Circulation, 2016;133:537-41.
        4.   Kaplan M, Mahon S. Clin J Oncol Nurs, 2014;18 Suppl:59-67.    9.   Wein T, et al. CMAJ, 2020;192:E302-E311.
        5.   Focht BC, et al. Ann Behav Med, 2018;52:412-28.  1 0.   Leder BZ, et al. J Clin Endocrinol Metab, 2001;86:511-6.
        6.   Taaffe DR, et al. Eur Urol, 2017;72:293-9.













                                      Revu et approuvé par les Infirmières et Infirmiers en Urologie du Canada








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