Page 4 - Prostatite
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e. Dynamique urinaire
Facultative (4:D)– Le débit urinaire peut être utile pour confirmer la présence d'une obstruction. Le diagnostic
différentiel des diverses catégories de prostatite ne peut reposer sur l'analyse de la dynamique urinaire, mais cette
dernière peut aider à confirmer la présence d’une obstruction et/ou de troubles vésicaux.
3. PROSTATITE CHRONIQUE/SYNDROME DE DOULEUR PELVIENNE CHRONIQUE (CATÉGORIE
IIIA, IIIB DU NIH)
a. Questionnaire de cotation des symptômes
Recommandé (3:A) – Le questionnaire NIH-CPSI (figure 1) est devenu la norme internationale établie pour
l’évaluation des symptômes (et non pour le diagnostic) de la prostatite. Le NIH-CPSI s'est révélé fiable et peut évaluer
la gravité des symptômes actuels; il peut aussi servir pour évaluer l'évolution longitudinale des symptômes en fonction
du temps ou du traitement.
b. Examen physique
Obligatoire (4:C) – L’examen de l’abdomen, des organes génitaux externes, du périnée et de la prostate est
obligatoire. Une exacerbation de la douleur pelvienne typique par pression normale lors du toucher rectal peut
permettre de déterminer la centricité de la prostate, et on croit que l’évaluation des points gâchette myofasciaux et/ou
la recherche d’une dysfonction musculosquelettique potentielle du pelvis et du plancher pelvien pendant le toucher
rectal peuvent aider dans la prise des décisions thérapeutiques.
c. Épreuve des 4 verres et épreuve des 2 verres avant et après un massage prostatique (PPMT)
Recommandée (3:A) – La culture d’échantillons d’urine provenant des voies urinaires inférieures est recommandée.
L’épreuve des 4 verres constitue le critère standard pour écarter une PBC. L’épreuve des 2 verres avant et après
massage prostatique est un moyen simple et raisonnablement précis de dépister une présence bactérienne. La
justification et la description de ces épreuves se trouvent dans la référence [6]. À ce moment-ci, aucune donnée ne
porte à croire qu’une analyse microscopique des sécrétions prostatiques exprimées ou des sédiments urinaires n’ajoute
une quelconque valeur clinique (microscopie facultative)
d. Culture et/ou examen microscopique du sperme
Non recommandés (3:D)
e. Cystoscopie
Non recommandée (4:D) – Comme évaluation de routine.
Facultative (4:D) – Chez certains patients. Une endoscopie peut être indiquée chez certains patients présentant des
symptômes d'obstruction mictionnelle (réfractaire au traitement médicamenteux), en présence d'hématurie ou de toute
autre pathologie soupçonnée des voies urinaires inférieures.
f. Échographie transrectale
Non recommandée (3:B) – Comme pratique de routine, sauf en cas d’indication précise.
g. TDM et/ou imagerie par résonance magnétique (IRM)
Non recommandée (3:B) – Valeur clinique inconnue à l’heure actuelle.
h. Dynamique urinaire
Facultative (3:C) – Chez certains hommes avec symptômes d’obstruction mictionnelle, il est raisonnable d'envisager
une évaluation de la dynamique urinaire (p. ex. débit urinaire, volume résiduel post-mictionnel, examen de la pression
du jet).
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