Page 1 - Rapport de l’Association des urologues du Canada sur les meilleures pratiques : Diagnostic et prise en charge de la cystite hémorragique radique
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RAPPORT DE L’AUC SUR LES

                                                   MEILLEURES PRATIQUES






       Rapport de l’Association des urologues du Canada sur les meilleures

       pratiques : Diagnostic et prise en charge de la cystite hémorragique


       radique



       D  George Goucher ; D  Fred Saad ; D  Himu Lukka ; D  Anil Kapoor 1
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       1 Département de chirurgie (urologie) et d’oncologie, Université McMaster, Hamilton (Ont.), Canada;  Département d’oncologie génito-urinaire, Université de Montréal, Montréal (Qc), Canada;  Département
       de radio-oncologie, Université McMaster, Hamilton (Ont.), Canada
       Tiré à part
       Citer comme suit: Can Urol Assoc J 2019;13(2):15-23. http://dx.doi.org/10.5489/cuaj.5788  lignes directrices fermes pour la prise en charge de la CHR,
                                                             et ce rapport est donc fortement fondé, pour la formulation
                                                             des recommandations, sur des séries rétrospectives de cas
       Publié en ligne le 22 novembre 2018 (version anglaise)  comportant toutefois des limites imposées par leurs métho-
                                                             dologies. Des facteurs liés à chaque patient, les ressources
                                                             disponibles et les données tirées d’études récentes continue-
                                                             ront d’influer sur le processus décisionnel clinique.
       Introduction
                                                             Renseignements généraux


       Méthodologie                                          La cystite hémorragique se caractérise par une constellation
                                                             de symptômes et de signes comportant une hématurie, des
       Nous avons procédé à une revue exhaustive des études por-  symptômes affectant le bas appareil urinaire (SBAU) et des
       tant sur la cystite hémorragique radique (CHR) à l’aide des   observations à la cystoscopie évoquant des lésions urothé-
       bases de données PubMed, Medline et de la bibliothèque   liales sous-jacentes. Un certain nombre de facteurs sous-
       Cochrane. Les bibliographies des articles jugés pertinents   jacents peuvent être en cause : traitement par des agents
       ont été épluchées afin qu’aucun article important ne soit   chimiothérapeutiques (p. ex. cyclophosphamide et traite-
       omis. Dans la mesure du possible, l’analyse a porté sur des   ments concomitants), transplantation d’organe, infection ou
       revues systématiques et des études comparatives; cela dit, en   radiothérapie. Souvent, la CHR est une manifestation indé-
       raison d’un manque de données probantes de haute qualité,   sirable d’une radiothérapie au niveau du pelvis pour traiter
       des études de cas ont été incluses et forment la majorité des   un cancer des voies urinaires ou un cancer gynécologique,
       articles inclus. Tous les articles ont été évalués à l’aide des   et c’est ce sur quoi portera le présent RMP.
       niveaux de données probantes en médecine; une version    La CHR est habituellement considérée comme une patho-
       modifiée du système de cotation d’Oxford a été utilisée pour   logie distincte des effets aigus de la radiothérapie, dont les
       les recommandations.                                  signes précoces d’effets urothéliaux se manifestent après 3
                                                             mois et les changements pathologiques, de 6 à 12 mois
       Objectif                                              après la radiothérapie . De nouveaux symptômes ont été
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       Ce Rapport sur les meilleures pratiques (RMP) vise à infor-  estimatives de la prévalence de la CHR varient grandement
       mer et guider les lecteurs au sujet de la CHR, et à faire un   en raison des définitions diagnostiques utilisées, mais diver-
       survol des options thérapeutiques courantes à la disposition   ses études ont mentionné des taux de 9 à 21 % après un
       des urologues et des données probantes appuyant chacune   traitement pour le cancer de la prostate, de 3 à 6,7 % dans
       de ces options. Le principal résultat d’intérêt était l’arrêt   le cas du cancer du col de l’utérus, et de 2 à 47 % dans le
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       des hématuries; dans la mesure du possible, les effets du   cas du cancer de la vessie . Le recours à des techniques de
       traitement sur les symptômes urinaires sont indiqués. En   traitement modernes, comme la radiothérapie par modula-
       raison de l’absence relative de données comparatives, les   tion d’intensité et l’arcthérapie volumétrique modulée, ont
       revues antérieures n’ont pas été en mesure de tracer des   permis de réduire la dose d’irradiation projetée sur la ves-



                                                   CUAJ • February 2019 • Volume 13, numéro 2                 R1
                                                     © 2019 Canadian Urological Association
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